Journée mondiale contre la maltraitance des personnes âgées du 15 Juin.

Parmi les phénomènes sociaux qui prennent de l’ampleur et qui inquiètent de plus en plus la société occidentale qui tient à défendre ses valeurs humaines de solidarité pour tous, il y a bien entendu la maltraitance des personnes âgées qui touche de plus en plus de personnes en France.

Il faut non seulement s’indigner face à ce phénomène mais protester en manifestant collectivement pour faire front commun contre la tyrannie que peuvent subir nos seniors qui peuvent se retrouver parfois sans défense face à un monde en perte de repères.

Le 15 juin, journée mondiale contre la maltraitance des personnes âgées.

La journée du 15 juin est consacrée à ce fléau montant dans nos sociétés pour en profiter et sensibiliser les générations les plus jeunes afin de rompre avec le cercle vicieux des abus chez les membres les plus âgés de notre pays. Ainsi, à en croire les chiffres de l’association ALMA (Allô maltraitance des personnes âgées), parmi les personnes âgées qui appellent pour se plaindre figurent une grande majorité de femmes (75%), avec une moyenne d’âge de 79 ans.

En plus de devoir condamner fermement la maltraitance que subissent nos aînés, il faut aussi comprendre et reconnaître les abus qu’ils peuvent subir. En effet, on distingue trois types de maltraitances différentes qui visent les personnes âgées : La violence physique, la violence psychologique et enfin l’abus de confiance (généralement dans un contexte financier).

Des maltraitants sans morale qu’il faut vite identifier.

Dans la plupart des cas, les maltraitants sont motivés par un abus de biens. Généralement, c’est l’entourage immédiat de la personne âgée qui tente de la manipuler pour profiter de son pécule à moindre frais. Il peut s’agit de la famille proche ou bien de la famille éloignée, mais aussi des voisins qui, sous couvert d’entraide, peuvent aussi en profiter, face à la faiblesse de la personne âgée. Il ne s’agit pas de devenir paranoïaque mais de pouvoir différencier une aide désintéressée d’une aide suspecte et pour y parvenir, il faut toujours faire preuve de lucidité et ne pas hésiter à parler à un spécialiste dans cas d’abus.

On retrouve alors le personnel soignant bien trop souvent sur le banc des accusés. C’est malheureusement une triste réalité qui démontre que certaines personnes n’hésitent pas à abuser de leur poste pour générer des profits personnels, à la limite de la légalité, en profitant de la crédulité des personnes qu’elles sont censées soigner. Il ne faut jamais accepter de rémunérer soi-même le personnel soignant pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’abus à ce nouveau-là.

Dans la case des maltraitants, on retrouve aussi les démarcheurs et les télé-vendeurs qui visent généralement les personnes les plus âgées pour leur vendre tout et n’importe quoi en utilisant un vocabulaire sophistiqué pour leurrer leurs futures victimes. Dans ce cas-là, il est conseillé de ne jamais communiquer ses coordonnées bancaire et d’aller faire ses achats directement en grande surface au lieu de passer par des revendeurs, parfois malhonnêtes.

La maltraitance par négligence de l’entourage.

Enfin, on retrouve une catégorie de maltraitance considérée comme taboue dans la plupart des familles. Il s’agit de la négligence que peuvent subir les personnes âgées qui se retrouvent parfois enfermées dans des chambres, sans aucun divertissement ni aucune activité. Cette maltraitance peut aussi bien survenir au sein d’une famille qui n’attache que peu d’importance à ses seniors que dans un établissement spécialisé qui manque de moyen pour s’occuper de l’ensemble de ses pensionnaires.

La journée du 15 juin est par conséquent l’occasion idéale pour parler de tous ces problèmes avec ses proches et de s’unir collectivement face à l’ignominie que représente la maltraitance à l’égard de ceux qui furent nos éducateurs.

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