Tout savoir sur l’Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer est une forme de démence caractérisée par une neurodégénérescence du cerveau, entraînant une perte lente et irréversible des fonctions cognitives. En France, plus de 900 000 personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer, l’énorme majorité d’entre elles étant âgées de plus de 65 ans. Aux États-Unis, sur les 5,3 millions de personnes souffrant de cette maladie, moins de 200 000 sont âgées de moins de 65 ans. On estime en France qu’entre 2% et 4% de la population de plus de 65 ans souffre d’Alzheimer, cette proportion passant à plus de 15% chez les individus âgés de plus de 80 ans.

Bien qu’il existe plusieurs types de démence, la maladie d’Alzheimer en est la forme la plus courante. Ses symptômes les plus visibles sont la perte de mémoire et la perte progressive des fonctions cognitives. Il s’agit d’une maladie incurable, bien qu’il soit possible d’en ralentir le développement.

Causes de l’alzheimer.

Comme tous les types de démences, la maladie d’Alzheimer est causé par la mort du tissu cérébral. Les cellules du cerveau meurent progressivement et sans être remplacées, menant conséquemment à une perte de cellules nerveuses et de connexions cérébrales. Bien qu’ils ne soient pas détectables chez le patient durant la progression de la maladie, une autopsie post-mortem révèle toujours des petites plaques et des nœuds enchevêtrés au sein du tissu nerveux. Des chercheurs spécialisés dans la maladie d’Alzheimer analysent ce phénomène pour tenter d’en comprendre les mécanismes chez les cellules vivantes. Des découvertes en ce sens pourraient potentiellement menées au développement d’une cure pour guérir ou pour ralentir la progression de la maladie.

Facteurs de risque.

Certains facteurs de risque sont plus couramment associés au développement de la maladie d’Alzheimer. On constate par exemple que les personnes ne développant pas au cours de leur vie de diabète ou de maladie cardiaque sont moins souvent atteints de démence. Certains facteurs de risque sont néanmoins inévitables. L’âge, l’hérédité et le sexe d’une personne (l’Alzheimer atteint plus de femmes que d’hommes) sont des facteurs liés à la maladie, mais a priori non modifiables. Parmi les facteurs modifiables et menant potentiellement au développement de la maladie d’Alzheimer se trouvent les maladies cardiaques, le mode de vie sédentaire, les traumatismes crâniens, les troubles du sommeil ou les thérapies de substitution hormonale (généralement liées à la ménopause chez les femmes).

Symptômes déterminant de la maladie d’alzheimer.

Préalablement au diagnostic de la maladie d’Alzheimer, un médecin doit déterminer si le patient souffre d’une démence. Caractérisée par une baisse des capacités cognitives ou par une modification marquée du comportement, la démence est détectée lorsqu’on constate une détérioration dans la capacité d’un individu à fonctionner convenablement dans sa vie quotidienne. Les symptômes d’un déclin des capacités cognitives sont :
1. Incapacité à apprendre et à retenir de nouvelles informations
2. Difficulté à raisonner de manière structurée, à effectuer des tâches complexes ou à faire preuve d’un bon jugement
3. Difficulté à se repérer dans l’espace, sans que cela soit dû à un problème de vision
4. Réduction de l’habileté à parler, lire et écrire
5. Changements marqués du comportement et trouble de la personnalité

Une fois un diagnostic de démence prononcé, il reste à déterminer si celle-ci se rapporte à la maladie d’Alzheimer. Il est généralement admis que la prééminence des pertes de mémoire ou la perte de repaires spatiaux sont des forts indicateurs de la maladie d’Alzheimer.

Diagnostic.

Un diagnostic de la maladie d’Alzheimer n’est pourtant pas facile à établir. Il nécessite une série de tests. Pour cette raison, les médecins ont tendance à procéder minutieusement et à explorer toutes les pistes pistes avant de conclure à une démence ou à la maladie d’Alzheimer. Les tests fréquemment imposés avant un diagnostic d’Alzheimer incluent l’historique des symptômes, des examens physiques poussés, un test des fonctions neurologiques, des analyses de sang et d’urine et un scanner du cerveau. En cas d’historique familial indiquant la possibilité de problèmes héréditaires, des tests génétiques peuvent également être effectués. Dans tous les cas, la maladie d’Alzheimer ne peut être diagnostiquer sans symptôme visible de perte de mémoire et de dégradation des fonctions cognitives.

Prévention et traitement de l’Alzheimer.

Il n’existe pas à proprement parler de traitement contre la maladie d’Alzheimer. La dégénérescence des cellules et la mort du tissu cérébral est irréversible. Il existe cependant divers médicaments et thérapies permettant aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer de prolonger leur vie sans trop souffrir des symptômes inhérents à la démence. L’Aricept, le Reminyl, l’Exelon et le Cognex sont des médicaments utiles pour le maintien de la qualité de vie du malade et la réduction des symptômes. Dans les cliniques médicales et les hôpitaux, des ailes spécialisées sont souvent aménagées, regroupant un personnel qualifié pour supporter efficacement les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. À partir du moment du diagnostic de la maladie, des visites fréquentes chez un médecin aident à traiter les maladies se développant en parallèle à la maladie d’Alzheimer et permettent ainsi le maintien d’une bonne condition physique.

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